Les enfants dits de la Creuse à Bon Encontre

La FEDD était partenaire privilégié de l'événement "Les enfants dits de la Creuse... Un scandale, des blessures, des réparations" qui s’est déroulé en Lot-et-Garonne dans d’excellentes conditions.

Plusieurs ex-mineurs sont venus témoigner devant un public particulièrement nombreux, rendant l’émotion plus vive et plus intense. Les différents récits ont profondément touché l’assemblée : pour certains, ils révélaient un épisode horrible et révoltant de l’histoire de France ; pour d’autres, un véritable scandale d’État.

Dans tous les cas, il s’agit de faits qui ne doivent plus rester sous silence : il est nécessaire de briser l’omerta qui les entoure depuis plus de quarante ans.

Ces témoins sont nos contemporains. Ils étaient présents à Bon-Encontre, à la médiathèque, où se tenait l’événement ce samedi 15 novembre, à l’initiative de la municipalité.

À cinq jours de la journée internationale des droits de l’enfant, le public — attentif et silencieux — a ainsi pu découvrir l’histoire des "Enfants dits de la Creuse".

La projection du film Michel Debré et La Réunion, dérives d'une ambition républicaine, réalisé par Alice Cohen, a servi de point de départ aux échanges.

Françoise LE GLOAHEC, auteure du roman "Sucre amer" était présente aux deux séances du collèges auprès des classes de 3eme. Les élèves étaient curieux de savoir comment l'auteure s'est inspirée de notre histoire.

Notre avocate de la FEDD, Maître Élisabeth RABESANDRATANA, était également présente pour répondre aux questions juridiques et présenter les avancées des préconisations du rapport de la commission nationale « Philippe Vitale », notamment celles concernant les réparations mémorielles et financières.

Nous sommes intervenus auprès des élèves de 3ᵉ du collège La Rocal. Ils ont visionné un montage de 13 minutes composé de différents extraits de documentaires retraçant de manière synthétique notre histoire. Les questions des élèves ont principalement porté sur les victimes et leurs familles.

Résumé écrit par Jacqueline ANNETTE-OGIER